Témoignage d’une battante : Elisabeth

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Je m’appelle Elisabeth. J’ai 51 ans, je suis mariée, j’ai 4 enfants et 7 petits enfants.​

En janvier 2001, salariée d’un grand groupe équipementier automobile, j’ai été victime d’un accident du travail, le 7 novembre 2008, causé par des plaques bloquées sur une machine ; après avoir forcé pour les remettre en place, une vive douleur au poignet s’est faite sentir.

On m’a diagnostiqué une rupture du ligament triangulaire. S’en sont suivis 10 mois d’immobilisation du poignet et des difficultés de guérison, accompagnées d’une perte de dextérité et de force dans mes mouvements.

Une période plutôt difficile

Après un arrêt de travail prolongé, la reprise a été compliquée.
La direction et mes collègues m’ont rejetée, dénigrée, rabaissée et parfois même insultée.
J’ai traversé une période de dépression qui a duré plusieurs années, avec des rendez-vous réguliers chez le psychiatre et un traitement médicamenteux.
 
En 2014, lorsque ma petite fille de 4 ans est venue me voir avec sa mère, elle m’a dit : « Il faut faire attention à Mamie, elle est malade, ça ne se voit pas, c’est dans sa tête, mais elle est malade quand même. »​
Cette phrase m’a fait l’effet d’un électrochoc et j’ai réalisé que je faisais souffrir mes proches, à cause de personnes qui n’en valaient pas la peine. J’ai donc décidé de me lancer dans une reconversion professionnelle.​

La reconstruction par le travail

J’ai intégré une formation de vendeuse-conseil en magasin et obtenu mon Bac Pro en 2015.
Malheureusement, la médecine du travail a décidé de me mettre « inapte à tout poste » dans cette entreprise. On m’a donc licenciée.
 
J’ai ensuite eu l’occasion de postuler dans plusieurs structures spécialisées dans le domaine de la vente entre autres.
Pour l’ouverture d’une enseigne, des tests étaient obligatoires. Lors de l’entretien d’embauche, j’ai précisé avoir la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé.
 
Le recruteur m’a simplement répondu : « Il faut deux mains pour travailler. »
De ce fait, je n’ai pas été retenue.
 
Tenant absolument à travailler, je me suis tournée vers l’intérim où ma préférence était un poste en usine.
J’ai eu la chance d’obtenir une mission chez Delfingen , chez qui j’ai tout de suite trouvé ma place.
Grâce à plusieurs collègues de travail, j’ai connu Vipp & Philippe. J’y suis entrée le 31 août 2019 en formation en tant que téléconseillère et on m’a proposé un CDI le 21 novembre 2019.

« Je prends un réel plaisir à venir travailler. »

Le diabète et de sévères problèmes de dos font toujours partie, de mon quotidien aujourd’hui, mais l’amour de mes proches et le soutien de mes collègues me donnent la force et le courage dont j’ai besoin pour avancer ; Et grâce à cela, je prends un réel plaisir à venir travailler.​
Action Philippe Streit me permet de profiter des soins et activités proposées, notamment les séances d’hypnothérapie et de kinésithérapie, qui me font beaucoup de bien.​
 
Je tiens à remercier Bernard, Françoise, Magali et Anaïs, sans qui cette association et cette entreprise n’existeraient pas.​
Ils m’ont montré le chemin, à moi maintenant de continuer à avancer.

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