La polyarthrite rhumatoïde, qu'est-ce que c'est ?
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie articulaire inflammatoire et chronique (ou rhumatisme inflammatoire chronique) qui touche plusieurs articulations. Elle se manifeste par des poussées de durée variable et des périodes d’accalmie.
Elle peut survenir à tout âge, mais touche le plus souvent les personnes aux alentours de 45 ans.
Sa prévalence est préférentiellement féminine : on estime que quatre femmes sont atteintes pour un homme.
Les causes et les traitements
L’origine exacte de la maladie reste encore inconnue. Plusieurs facteurs peuvent cependant déclencher cette pathologie.
- Des facteurs hormonaux : la maladie survient souvent au moment de la ménopause par exemple.
- Des facteurs génétiques : ce n’est pas une maladie héréditaire, mais il y a une prédisposition génétique favorisant le déclenchement de la maladie.
- Des facteurs infectieux, comme par exemple, un manque de soins au niveau dentaire.
- Des facteurs psychologiques, comme le stress, une intervention chirurgicale, la perte d’un proche.
Les traitements les plus courants restent les anti-inflammatoires et la cortisone.
Cependant, lorsqu’il s’agit de faire un traitement de fond, on a souvent recours à des injections chimiques, qui ont la particularité d’agir lentement.
Environ 400 000 personnes en France sont touchées par la polyarthrite rhumatoïde, soit environ 0.5% de la population en France.

Le témoignage de Virginie, atteinte de polyarthrite rhumatoïde
Le diagnostic
Les premières douleurs articulaires sont survenues dès mon premier vaccin contre le Covid-19, en 2021.
Au quotidien, le plus contraignant restent les douleurs au niveau des articulations, notamment au niveau des mains, des doigts, des chevilles ou encore des coudes.
C’est souvent assez dérangeant lorsque je suis au volant par exemple, car mes doigts peuvent me faire mal. C’est également devenu difficile de monter sur un trottoir.
Je suis également ralentie dans mon quotidien, par des douleurs au niveau du bas du dos.
Lorsque je suis à mon poste de travail, je ne peux pas rester trop longtemps assise et je dois faire quelques pas pour tenter d’atténuer la douleur.
Les traitements
Je me suis faite opérer d’une tumeur bénigne au niveau du troisième métacarpien en 2013. J’ai beaucoup souffert de la rééducation et les sept mois d’arrêt maladie qui ont suivi ont été compliqués.
À l’époque, je travaillais dans la charcuterie traditionnelle, à la découpe. Fatalement, ce métier me demandait beaucoup d’agilité au niveau des mains. Chose devenue compliquée avec l’intervention. Ma hiérarchie, faisant preuve de compréhension, m’a proposé un poste d’hôtesse de caisse.
Les gestes étaient répétitifs et donc à la longue assez douloureux. Une tendinite est survenue et j’ai dû me faire opérer une seconde fois. Fort heureusement, la rééducation s’est mieux déroulée et la convalescence a été moins pénible.
Aujourd’hui, en plus des douleurs, je ressens beaucoup d’inconfort lorsqu’il fait froid. Je pratique des soins de mésothérapie, à L’Isle-sur-le-Doubs. On m’injecte un anti-inflammatoire avec une seringue sur les parties concernées, il pique en surface et sous-cutané une petite trentaine de fois.
« On vient travailler avec le sourire ! »
Afin de pallier les douleurs, je dois faire une injection par semaine. Durant les phases de crises, je prends de la cortisone en complément, même si j’y fais très attention, puisque je suis diabétique.
Fort heureusement, les crises n’ont lieu qu’une fois par mois, en moyenne.
Je suis heureuse d’avoir intégré l’écosystème d’Action Philippe Streit et notre entreprise VIPP & Philippe. Il est rare de nos jours, de trouver une structure où il y règne des valeurs aussi importantes que l’écoute, la patience ou encore la bienveillance. Grâce à cela, on vient travailler avec le sourire !
Les soins de kinésithérapie, dont je peux profiter au sein de notre association, m’apportent beaucoup de soulagement et c’est vraiment très bénéfique pour moi.